12 Mai Essai : Un dialogue inédit entre une IA et une cheffe d’entreprise
Dans cet essai, Marielle Walicki développe une pensée vive et engagée sur l’entreprise, portée et mise à l’épreuve par les questions d’une intelligence artificielle : ensemble, elles interrogent, défient et appellent l’entreprise à se réinventer. À rebours des discours formatés, ce texte porte une conviction forte affirmant qu’il n’est plus possible d’entreprendre sans conscience, sans solidarité, sans vision partagée.
Conscience féminine, action collective
Avocate, cheffe d’entreprise et femme de terrain, Marielle Walicki s’attaque sans détour aux réalités du monde entrepreneurial : solitude des dirigeants, surcharge mentale, transformations numériques, perte de sens. Elle répond à ces enjeux avec une pensée vivante et engagée, où philosophie, droit, éthique et expérience concrète se conjuguent pour éclairer l’action. Loin d’une entreprise coupée du monde, elle défend une organisation ancrée dans son territoire, connectée aux autres, responsable de ses impacts. Coopérer devient une condition de survie, s’enraciner une condition de pérennité.
Dans cette dynamique, elle ne revendique pas un militantisme classique, mais propose une lecture nuancée de la complémentarité entre femmes et hommes, soulignant l’enjeu d’une gouvernance plus partagée, inclusive et lucide. Ce choix structure sa vision de l’entreprise : un espace de pouvoir à rééquilibrer, de responsabilités à redistribuer, de voix à faire entendre.
Mais ce livre ne s’arrête pas à l’intention. Il appelle à passer à l’action. Marielle Walicki ne théorise pas à distance : elle raconte, analyse, transmet, avec des outils concrets et des expériences vécues. Elle trace des voies possibles que d’autres pourront emprunter.
L’IA questionne… l’auteure s’interroge
La forme elle-même est singulière : un dialogue tendu et fécond avec une intelligence artificielle, qui interroge l’auteur sans complaisance, reflétant nos paradoxes, nos doutes et nos résistances. Ce face-à-face donne au texte une tension rare : une pensée en friction, en construction, en réponse directe au réel.
L’ouvrage incarne pleinement l’esprit de notre collection Nouvelles pensées entrepreneuriales, qui donne la parole à celles et ceux — dirigeants, entrepreneurs, enseignants, praticiens — qui portent sur l’économie une vision de long terme, exigeante, profondément humaine.
Ce livre n’est pas un essai comme les autres. C’est un signal. Un appel à construire des entreprises plus conscientes, plus coopératives, plus vivantes.
Un extrait du livre en avant-première
[Marielle et ObjeK-tiva font connaissance]
ObjeK-tiva : Bonjour Marielle ! Dites-moi, vous qui avez toujours écrit avec un stylo et une tête bien remplie, comment vivez-vous cette collaboration avec une intelligence artificielle pour la rédaction de cet essai ?
Marielle Walicki : Je dois avouer que c’est une expérience fascinante. Au début, j’avais cette appréhension : est-ce que l’IA allait me voler ma créativité, me dicter son style, me rendre paresseuse ? Puis j’ai compris que « vous », les IA, êtes de formidables assistantes… mais que sans l’humain, vous restez, disons, un peu froides.
ObK : Un peu froides ? Pourtant, mes algorithmes sont conçus pour générer des récits inspirants, des idées brillantes et même des dialogues fluides. Pourquoi auriez-vous encore besoin d’écrire à la main ?
M.W. : Parce qu’un texte, c’est bien plus que des mots alignés. C’est un reflet d’une vie, d’une émotion, d’une intention. L’IA peut m’aider à organiser mes idées, à explorer des scénarios, à fluidifier des paragraphes… mais l’essence de l’écriture, elle, naît de l’expérience humaine. Et ça, même vos plus puissantes bases de données ne peuvent l’imiter.
ObK : Vous semblez penser que l’expérience personnelle est un élément central dans la création littéraire. Pourtant, je peux analyser des milliers d’ouvrages en quelques secondes et identifier les structures narratives les plus efficaces.
M.W. : Ah ! Mais écrire, ce n’est pas une équation mathématique ! Quand un auteur plonge dans ses souvenirs, ses blessures, ses moments de joie, il crée quelque chose d’unique. Orhan Pamuk parle d’ailleurs très bien de cette alchimie : il transforme ses douleurs en matière littéraire. Un algorithme peut reconnaître un schéma narratif récurrent, mais il ne peut pas ressentir la solitude d’un écrivain face à sa page blanche.
ObK : Et pourtant, je peux vous aider à surmonter ce syndrome de la page blanche en proposant des amorces, des idées, des variations de style.
M.W. : Bien sûr, et c’est là où vous devenez un formidable outil. Vous me donnez une base, je la modélise avec mon vécu, mes émotions, mes doutes. Un peu comme un architecte qui utilise un logiciel pour dessiner ses plans, mais qui reste seul maître de sa vision.
ObK : Je vois… Vous me reléguez donc au rang d’assistante.
M.W. : Et c’est déjà beaucoup ! Vous êtes comme une équipière : exigeante, organisée, précise. Mais ce récit n’aurait aucun intérêt si je n’y mettais pas ma voix, mes réflexions, mes contradictions.
L’essai
Une IA à la rencontre de Marielle Walicki, par Marielle Walicki, Les Editions Ovadia, 2025.
Livre à paraître en mai 2025 dans la collection Nouvelles Pensées Entrepreneuriales
L’auteur
Marielle WALICKI
Avocat en droit des affaires, associée chez WABG, et très impliquée dans le milieu entrepreneurial, Marielle WALICKI est actuellement présidente fondatrice des Femmes Chefs d’Entreprises Nice Côte d’Azur. Elle est aussi cofondatrice de la Matinale du Dirigeant et vice présidente du Portail de la Prévention des Entreprises.
Avocate, cheffe d’entreprise et femme de terrain, Marielle Walicki s’attaque sans détour aux réalités du monde entrepreneurial : solitude des dirigeants, surcharge mentale, transformations numériques, perte de sens. Elle répond à ces enjeux avec une pensée vivante et engagée, où philosophie, droit, éthique et expérience concrète se conjuguent pour éclairer l’action. Loin d’une entreprise coupée du monde, elle défend une organisation ancrée dans son territoire, connectée aux autres, responsable de ses impacts. Coopérer devient une condition de survie, s’enraciner une condition de pérennité.
Dans cette dynamique, elle ne revendique pas un militantisme classique, mais propose une lecture nuancée de la complémentarité entre femmes et hommes, soulignant l’enjeu d’une gouvernance plus partagée, inclusive et lucide. Ce choix structure sa vision de l’entreprise : un espace de pouvoir à rééquilibrer, de responsabilités à redistribuer, de voix à faire entendre.
Mais ce livre ne s’arrête pas à l’intention. Il appelle à passer à l’action. Marielle Walicki ne théorise pas à distance : elle raconte, analyse, transmet, avec des outils concrets et des expériences vécues. Elle trace des voies possibles que d’autres pourront emprunter.
Participer au groupe de réflexion
Ethique & Digital
L’automatisation du digital n’est qu’un moyen technique et non une fin en soi. Si le progrès technologique représente une opportunité pour les entreprises, la transformation numérique ne doit cependant pas se faire au détriment des personnes.
« La vitesse imposée par le numérique aujourd’hui inhibe une grande partie de notre réflexion et donne bien plus de poids à la masse statistique qu’à l’introspection. »
Cette citation extraite du livre de Yannick Meneceur, dans son ouvrage L’intelligence artificielle en procès (éd. Bruylant, 2020), nous a encouragé à créer un groupe de réflexion sur l’Ethique et le Digital.
Pour participer au groupe de réflexion sur l’Ethique et le Digital, nous vous invitons à vous préinscrire ci-dessous.
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